Membre de l’Opéra-Studio de l’Opéra National du Rhin de 2021 à 2023, nommée «Révélation Classique 2021» de l’ADAMI et diplômée d’un Master de chant du CNSMdP en 2019, Brenda Poupard se fait remarquer tant par son aisance scénique que par sa voix souple, guidée par une solide technique de chant. En 2017 elle est lauréate du Concours international de mélodie française de Toulouse en compagnie du pianiste Jean-Michel Kim, puis membre de la promotion 2019 de l’Académie de chant du Festival international d’Aix-en-Provence – elle y chante sous la direction de Raphaël Pichon et reçoit les conseils d’Edith Wiens et Marcelo Amaral; en 2020 elle obtient un 2e Prix au Concours international de Chant Baroque de Froville, puis est lauréate 2022-2023 de l’Académie de Lied et Mélodie d’Orsay-Royaumont. Elle réalise au sortir de ses études une tournée de récitals de mélodie française au Japon avec Jean-Michel Kim, chante le rôle de la Nymphe Iris (Coronis de Sebastián Durón) au Théâtre de Caen puis aux Opéras de Limoges et Rouen aux côtés du Poème Harmonique de Vincent Dumestre et participe avec ce même ensemble aux enregistrements DVD de Cadmus et Hermione de Lully (rôle de L’Amour et de Palès) et CD de Coronis (rôle d’Iris). Elle chante par la suite le rôle titre de L’Enfant et les sortilèges avec l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, Simotchka (Le Premier Cercle de Gilbert Amy) à l’Opéra de Massy, Iris (Coronis ) à nouveau, au Teatro Real de Madrid, puis dans le cadre de l’Opéra-Studio de l’Opéra National du Rhin : Angelina dans une adaptation en français de La Cenerentola de Rossini, Orphée dans une adaptation d’Orphée et Eurydice de Gluck, l’Enfant (L’Enfant et les sortilèges ), Paquette (Candide) et la Cigogne (Les Rêveurs de la lune d’Howard Moody) ; au concert on l’entend aux côtés de la pianiste Anne Louise Bourion au Festival Les Musicales de Normandie, dans le programme Danza ! avec le Poème Harmonique et dans Les Vêpres de Monteverdi avec la Compagnie La Tempête.
A noter pour sa saison 2023-2024: le rôle-titre de L’Enfant et les sortilèges aux Opéras d’Avignon et de Tours, Cherubino (Le Nozze di Figaro ) à la Seine Musicale, Coronis à Oviedo, des concerts aux côtés de l’Orchestre national des Pays de la Loire, ou encore la sortie au label Klarthe de son enregistrement Ivresse de l’Aube, en compagnie du pianiste Jean-Michel Kim.
Causerie musicale : Judith & Richard une rencontre
La ville de Dinard peut s’enorgueillir de posséder la maison et la tombe de Judith Gautier, fille aînée du grand Théophile Gautier. Cependant Judith n’est pas seulement la fille de l’illustre écrivain, ni la pionnière (à 22 ans !) dans la traduction de poètes chinois, elle est aussi et peut-être surtout, celle qui va défendre la cause de Wagner, alors peu connu en France. En 1868, alors qu’elle n’a que 23 ans, elle a l’audace de faire publier quelques articles dithyrambiques sur le compositeur, qu’elle lui fait envoyer. Il s’ensuit une importante correspondance et très vite, dès l’année suivante, la visite à Richard Wagner, alors installé à Lucerne, qu’elle racontera en détail dans ses mémoires. Judith devient aussitôt la marraine de Siegfried Wagner, ce qui témoigne de la proximité et de la reconnaissance que Wagner éprouve pour elle. Propagandiste zélée du grand compositeur, elle apportera une contribution décisive à la wagnéromania française de la fin du XIXe siècle.
Et c’est de cette relation entre le maître de Bayreuth et Judith Gautier que nous entretiendra Jean-Yves Tadié.
Conférence : Judith Gautier et l’Extrême-Orient
Judith Gautier n’est pas seulement la fille de l’illustre écrivain Théophile Gautier, elle sera une pionnière (à 22 ans !) dans la traduction de poètes chinois et, en cela, elle s’inscrira dans le mouvement orientaliste contemporain tant littéraire que musical.
Lors de sa conférence, intitulée Judith Gautier et l’Extrême-Orient, Yvan Daniel, professeur des Universités, spécialiste des échanges littéraires entre la France et la Chine, Président de la Société Judith Gautier et directeur scientifique de l’édition de ses œuvres complètes pour Classiques Garnier, nous entraînera dans cette Asie fantasmée à qui l’on doit tant de belles pages littéraires que musicales.
Concert 1 – Du Pré des Oiseaux à la villa Wahnfried
« Judith, c’est son prénom. Judith, la fille de Théophile. Le poète ? Oui, Théophile Gautier, le Parnassien avant l’heure.
Elle l’adorait !
Son père ? Non, le musicien, l’ami de la famille, Richard.
Wagner ? oui, le compositeur de génie.
Un jour, n’y tenant plus, Judith prend la route pour la Suisse où réside le maître ; un peu plus tard, elle gagne Bayreuth et la villa Wahnfried.
Tout le reste n’est que musiques et correspondances… »
François-René Duchâble, piano
Alain Carré, comédien
Concert 3, De Bayreuth au Pré des Oiseaux
Concert 3 – De Bayreuth au Pré des Oiseaux
D’emblée, Judith Gautier éprouva pour la musique de Wagner un goût prononcé, qu’elle afficha et partagea très tôt avec nombre d’artistes célèbres alors que tant d’autres s’opposaient avec virulence au compositeur. C’est avec enthousiasme qu’elle soutient le wagnérisme français de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Le choix des œuvres programmées reflète l’influence du maître de Bayreuth sur les compositeurs français qui ont attesté une dette envers Wagner.
Brenda Poupard, Mezzo-soprano
Pierre Fouchenneret, violon
Quatuor Elmire
Romain Descharmes, piano
Henri DUPARC (1848-1933)
Testament
Mélodie pour voix et piano sur un poème d’Armand Silvestre (1883)
Lili BOULANGER (1893-1918)
Si tout ceci
Extraite des Clairières dans le ciel
Ernest CHAUSSON (1855-1899)
Printemps triste,
Mélodie sur un poème de Maurice Bouchor, op. 8 n°. 3 (1883)
Claude DEBUSSY (1862-1918)
Mélodie
Extraite des Cinq poèmes de Charles Baudelaire (1890)
1. Le Balcon
2. Harmonie du soir
3. Le Jet d’eau
4. Recueillement
5. La Mort des amants
Guy ROPARTZ (1864-1955)
Pourquoi vois-je pâlir la rose parfumée ?
Deuxième poème extrait du recueil Les Quatre Poèmes, sous-titré d’après l’Intermezzo de H. Heine (1899)
Gabriel FAURÉ (1845-1924)
Ballade
Pour piano seul op. 19 (1879)
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ Entracte ~~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Ernest CHAUSSON (1855-1899)
Concert
Pour piano, violon et quatuor à cordes, op. 21 (1891)
1. Décidé
2. Sicilienne
3. Grave
4. Finale : Très animé
Concert 2, Du Livre de Jade à la Chanson perpétuelle
Concert 2 – Du Livre de Jade à la Chanson perpétuelle
Le programme tente d’illustrer par la musique deux univers dont Judith Gautier s’est inspirée, la première partie étant construite sur des musiques qui évoquent l’Extrême Orient, la seconde sur des musiques d’inspiration wagnérienne.
Brenda Poupard, Mezzo-soprano
Quatuor Elmire
Hélène Déchin & Emmanuel Mercier, piano
Camille SAINT-SAËNS (1835-1921)
Ouverture de l’opéra La Princesse jaune op30
Transcription pour quatuor et piano à 4 mains
Claude DEBUSSY (1862-1918)
Pagodes
Extrait des Estampes (1903) pour piano solo
Maurice RAVEL (1875-1937)
Laideronnette, impératrice des Pagodes
Extrait de la suite pour piano à 4 mains Ma mère l’Oye
Florent SCHMITT (1870-1958)
Le parapluie chinois, op 58 n°7
Extrait de la suite pour piano à 4 mains Une semaine du petit elfe Ferme-l’œil
Vincent D’INDY (1851-1931)
Yonkina sur le port de Yokohama (Japon) op. 73
Extrait des Sept chants du terroir pour piano à 4 mains
Albert ROUSSEL (1869-1937)
Ode « à un jeune gentilhomme »
Extrait du recueil Deux poèmes chinois, op. 12, pour voix et piano
Marthe BRACQUEMOND (1898-1973)
Au bord du petit lac
Mélodie d’après un texte de Tchan-Jo-Su traduit du chinois par Judith Gautier, pour voix et piano
Louis BENEDICTUS (1850-1921)
Chipamo ou les dix-huit beautés
Extrait des Musiques bizarres à l’exposition pour voix et piano
Judith GAUTIER (1845-1917)
Les cygnes sauvages
Mélodie sur un poème chinois de Ly-Y-Hane, traduit par Judith Gautier
Gabriel FABRE (1858-1921)
Dix poèmes de Jade traduits du chinois par Judith Gautier, pour voix et piano
N° 5 L’ombre des feuilles d’oranger
N° 6 De l’autre côté du fleuve
N° 7 Ivresse d’amour
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ Entracte ~~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Emmanuel CHABRIER (1841-1894)
Ouverture de Gwendoline
Transcription pour piano à 4 mains d’André Messager de l’ouverture de l’opéra Gwendoline (livret de Catulle Mendès)
Vincent D’INDY
Fervaal, op. 40, deux extraits :
Chant de guerre
Chant prophétique
pour piano à 4 mains
Ernest CHAUSSON (1855-1899)
Chanson perpétuelle op. 37
Mélodie sur le poème Nocturne de Charles Cros pour voix, quatuor et piano
Augusta HOLMÈS (1847-1903)
La nuit et l’amour
Transcription de l’interlude symphonique pour quatuor et piano à 4 mains
Henri DUPARC (1848-1933)
Lénore
Symphonie Ballade d’après le poème de Gottfried August Bürger
Transcription pour quatuor et piano à 4 mains
Alain Carré, comédien
Comédien et metteur en scène, directeur artistique du Festival des Lumières à Montmorillon (86) et des Nuits Salésiennes à Thorens-Glières (74)
Musicien de la langue française, comédien et metteur en scène, ce troubadour du verbe est passionné par les livres et la communion entre les arts.
Il a enseigné aux Conservatoires Royaux de Bruxelles, Mons et Liège en Belgique au Centre de Pratique Musicale d’Annecy – France au Conservatoire Populaire de Genève – Suisse
Son répertoire s’étend du Moyen Âge à nos jours sous la forme de monologues et de créations théâtrales.
La musique le fascine. Il l’intègre dans la plupart de ses spectacles avec ses partenaires (Brigitte Fossey, Dame Felicity Lott, Dimitri Bouclier, Emmanuelle Bertrand, Katia et Marielle Labèque, Véronique Gens, Marie-Nicole Lemieux, Emmanuel Rossfelder, Rebecca Chaillot, Irina Chkourindina, Sophie Graf, Gérard Caussé, le quatuor Terpsycordes, Pascal Amoyel…)
Ses rencontres avec Jean-Claude Malgoire, Gabriel Garrido, le Café Zimmermann (Pablo Valetti et Céline Frisch), les Paladins (Jérôme Corréas)… le conduisent à la mise en scène d’opéras qu’il aborde avec passion.
En tant que récitant avec orchestre, il travaille sous la direction de John Nelson, Yan Pascal Tortelier (Orchestre de Paris -Théâtre des Champs-Elysées), Charles Dutoit (Orchestre de la Suisse Romande et Orchestre de la Tonhalle de Zürich), Roberto Foréz Veses (Orchestre d’Auvergne), Lorenzo Viotti (Orchestre Philarmonique Européen de Suisse), Arie Van Beek (Orchestre de Chambre de Genève)…
Avec le pianiste François-René Duchâble, depuis une vingtaine d’années, ils ont plus de 100 créations à leur répertoire dont l’écriture et les adaptations sont entièrement réalisées par ses soins ! En 25 ans, ce duo magnétique a donné plus de 800 représentations.
Alain Carré, c’est aussi une voix que l’on retrouve sur une centaine de CD de son large répertoire ainsi que de nombreux enregistrements pour France Culture et France Musique.
François-René Duchâble, piano
Virtuose du clavier, vagabond dans l’âme, ce pianiste de renommée internationale, encouragé en 1973, par Arthur Rubenstein, à se lancer dans une carrière de soliste, s’est délivré des parcours obligés.
Trente années de concerts dans les temples de la musique lui ont valu la reconnaissance du public, celle de prestigieux chefs d’orchestre comme Karajan, Herreweghe, Sawallisch, Svetlanov, Janowski, Plasson, Dutoit, Casadessus, Lombard, Gardiner …, et de nombreuses distinctions musicales pour les « Vingt-quatre Etudes » de Chopin, les « Douze Etudes Transcendantes » de Liszt, les Sonates de Beethoven , les concertos de Ravel, sans oublier la parution du DVD consacré aux cinq concertos de Beethoven, qui lui valut à nouveau, Les Victoires de la musique en 2004.
Aujourd’hui, le besoin capital de vivre libre, lui offre de nouvelles perspectives en considérant davantage la musique comme un plaisir à partager. Le choix de ses partenaires, son goût irrésistible pour le plein air et son penchant pour l’insolite, l’amènent à jouer dans des lieux souvent inattendus où la musique s’intègre à l’environnement d’un glacier, d’une grotte, d’un lac ou d’une place de village…
Pour combler son imaginaire, il aime s’entourer de la magie des feux d’artifice (de Jean-Eric Ougier), savourer sur scène la complicité d’acrobates, de jongleurs ou de sportifs d’un jour, désireux d’offrir à un public de tous horizons un spectacle de musique plutôt qu’un concert.
C’est ainsi qu’il forme avec Alain Carré, comédien, un duo incontournable : 100 créations au répertoire : « Rimbaud, Voleur de feu » – « Histoire de ma vie » H. Berlioz – « Le Roman de Venise » Sand, Musset, Chopin – « l’Apocalypse selon St Jean » – « La Nuit Obscure » – « Voyage dans la Lune » – « Les Lettres de Mon Moulin » d’A.Daudet – « Paroles et Musique » de J.Prévert – « Ego Hugo » « Mes correspondances de Chopin » – « Liszt à la Lettre»……… sur autant de musiques de Jean Sébastien Bach à Maurice Ravel en passant par les grands compositeurs de l’âme romantique.
Elmire, quatuor
David Petrlik / Violon
Yoan Brakha / Violon
Hortense Fourrier / Alto
Remi Carlon / Violoncelle
D’une présence scénique évidente avant même l’attaque de la partition, les Elmire procurent d’entrée de jeu la sensation de pétrir un matériau vivant […] (Concertclassic)
Dans une perpétuelle quête d’expression, le quatuor Elmire impressionne par sa sonorité généreuse, libre, pleinement assumée et sans réserve (Diapason)
Le Quatuor Elmire, familier du grand répertoire (Les Échos) trouve son identité par l’immersion dans ce patrimoine, on mesure la parfaite entente des musiciens dans l’incarnation de cette musique singulière (Diapason).
Fondé en 2017, le Quatuor Elmire est récompensé au prestigieux Concours de Genève par le second prix et le prix spécial de la Fondation Etrillard décerné au projet artistique le plus remarquable. Il est également lauréat du concours international Carl Nielsen à Copenhague.
Le Quatuor Elmire s’est déjà produit dans les grandes salles telles que la Philharmonie de Paris, le Victoria Hall de Genève, la Philharmonie du Luxembourg ou encore la Grange au Lac d’Evian. L’année 2024 sera marquée par ses débuts sur la scène de l’Alt Oper de Francfort ainsi que par la célébration des trente ans de la Folle Journée à Nantes.
Entouré des conseils des quatuors Modigliani, Ysaÿe, Belcea et Ébène, le Quatuor Elmire est artiste résident à la Fondation Singer- Polignac, à La Chapelle Musicale Reine Elisabeth, grand résident ProQuartet, artiste génération Spedidam ainsi que lauréat de la Fondation Banque Populaire.
Pierre Fouchenneret, violon
Pierre Fouchenneret est un violoniste niçois dont l’engagement touche autant ses activités de soliste et de chambriste. Il est reconnu pour son audace et sa vision du répertoire, et on a pu l’entendre notamment avec des orchestres tels que l’orchestre de la Suisse Romande, l’orchestre National de Bordeaux Aquitaine, le Philharmonique de Strasbourg ou encore l’orchestre symphonique de la Radio-télévision Irlandaise…
Dans la continuité de ces collaborations, Pierre partage la direction artistique de l’orchestre Ostinato qui soutient l’émergence par l’insertion professionnelle de jeunes talents issus des meilleurs conservatoires. Cette expérience plurielle et exigeante trouve un écho dans ses activités d’enseignant à la Haute Ecole de Musique Genève-Neuchâtel, où il occupe actuellement un poste de professeur de violon.
Ce sont des rencontres marquantes qui conduisent naturellement Pierre à la pédagogie. Enfant prodige, Pierre Fouchenneret commence ses études au Conservatoire à rayonnement régional de Nice dans la classe de Alain Babouchian et les termine à 16 ans au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en musique de chambre et en violon dans les classes de Daria Hovora et Olivier Charlier, dont il deviendra l’assistant. Au sortir de ses études, de nombreuses distinctions engagent immédiatement Pierre vers une intense activité de concertiste.
Invité sur les scènes du monde entier, l’« archet hors norme » (Le Figaro) de Pierre Fouchenneret est rapidement amené à jouer avec des musiciens d’exception avec qui se tissent des projets pharaoniques. Il fonde le quatuor Strada avec qui il partage de nombreuses entreprises par lesquelles naissent des intégrales : celle de la musique de Brahms en douze albums (BRecords), celle des sonates pour piano et violon de Beethoven (Aparte), celle de la musique de Robert Schumann (BRecords), comprenant elle aussi le concerto pour violon, et celle de la musique de chambre de Gabriel Fauré (Aparte) ainsi que du rare concerto pour violon qu’il interprète avec l’orchestre symphonique de la radio-télévision irlandaise, à paraître chez Naxos.
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Pierre Fouchenneret est un violoniste dont l’engagement touche autant ses activités de soliste que de chambriste. Invité sur les scènes du monde entier, l’« archet hors norme » (Le Figaro) de Pierre Fouchenneret est rapidement amené à jouer avec des musiciens d’exception. Avec eux, et notamment avec le quatuor Strada, se tissent des projets pharaoniques comme l’enregistrement des intégrales de la musique de chambre de Brahms, de Fauré et de Schumann. Après des études brillantes au CRR de Nice puis au CNMSD de Paris, il devient plus tard l’assistant de son ancien professeur Olivier Charlier. Au-delà de ses nombreuses collaborations avec les plus grandes personnalités et orchestres français et internationaux, Pierre emprunte également le chemin de l’enseignement et occupe actuellement un poste de professeur de violon à la HEM Genève-Neuchâtel.