Marine Fribourg

La mezzo-soprano française Marine Fribourg se produit régulièrement comme soliste d’oratorio : on l’a entendue notamment avec la Holland Bach Society / Jos van Veldhoven (Passion selon Saint Jean enregistrée pour AllOfBach, Passion selon Saint Matthieu) / Christophe Prégardien (motets de Schütz, Bach et Mendelssohn), Gli Angeli Genève / Stefan MacLeod (Messie, Passion selon Saint Matthieu), Vox Luminis / Lionel Meunier (Purcell, Morley, Fux Requiem), Le Concert Etranger / Itay Jedlin (Passion selon Saint Matthieu au festival d’Ambronay et reconstruction de la Passion selon Saint Marc), la Nieuwe Philharmonie Utrecht / Johannes Leertouwer (cantates pour alto solo de Bach, Vivaldi et Zelenka), L’Orchestre d’Auvergne / Roberto Fores Veses (cantates de l’Avent de Bach au festival Bach en Combrailles).
Passionnée de musique de chambre, elle se produit régulièrement en ensemble de solistes avec le Collegium Vocale Gent / Philippe Herreweghe et l’ensemble de musique médiévale Tasto Solo / Guillermo Perez ainsi qu’avec le quatuor vocal Damask – dont le premier CD O schöne Nacht est sorti fin 2018 – et en duo avec la pianiste Flore Merlin.
A l’opéra, on l’a entendue dans les rôles d’Angelina dans Cenerentola de Rossini (sous la direction de Teresa Berganza), l’Alto dans Kopernikus de Claude Vivier au Dutch National Opera (young talent development project), Aréthuze dans La Descente d’Orphée aux Enfers de Charpentier (ensemble Vox Luminis, Opera2Day), Néris dans Médée de Cherubini (Opera2Day).
Elle s’est produite en tant que soliste dans des lieux et festivals prestigieux, notamment la Salle Favart de l’Opéra Comique (Paris), le KKL (Lucerne), le Victoria Hall (Genève), het Muziekgebouw aan ‘t IJ (Amsterdam), Tivoli Vredenburg (Utrecht), la Philharmonie de Haarlem, Musis (Arnhem), le Time Center (New York), MIT (Boston), les festivals d’Ambronay, de Salzbourg, Oude Muziek Utrecht, l’Académie Bach (Arques-la-Bataille), Bach en Combrailles (Pontaumur), Wonderfeel (Pays-Bas).
En 2018 elle a remporté trois prix au concours international de chant lyrique de Vivonne, dont le 1er prix et le prix du public. En 2020, elle a remporté le prix du public au concours international Georges Enesco.
Elle est titulaire d’un Master de chant lyrique spécialisé en musique ancienne du Conservatoire Royal de La Haye (Pays-Bas) et d’un Diplôme d’Etudes Musicales de direction de chœur de la Ville de Paris.
Marine est également cheffe de chœur. Elle est la fondatrice et directrice artistique de l’ensemble vocal Bergamasque à Paris.

Annabelle Luis

Après avoir obtenu le Diplôme d’Etudes Supérieures du CMSMD de Lyon en 2006, Annabelle intègre Le Concert Spirituel (Hervé Niquet) avec lequel elle continue de jouer régulièrement. Elle joue également avec Le Concert d’Astrée (Emmanuelle Haïm).
Mais son activité principale est la musique de chambre. Elle travaille assidûment pendant 10 ans avec Amarillis, puis se joint à Émiliano Gonzalez Toro qui fonde I Gemelli et enregistre les Vêpres de Cozzolani (2019) et L’Orfeo de Monteverdi (2020)
Avec le talentueux violoniste David Plantier, elle intègre Les Plaisirs du Parnasse. Suite au disque Cantabile et Suonabile et à de nombreux concerts naît le Duo Tartini. En 2019, le duo sort un disque «Continuo, Addio!», où le violoncelle rivalise de virtuosité avec le violon dans les premiers duos écrits pour cette formation. Puis en 2020, le disque « Vertigo, les dernières sonates » rend hommage au violoniste Giuseppe Tartini qui fête les 250 ans de sa disparition.
Depuis quelques années, elle joue aussi régulièrement avec le clarinettiste de jazz, Louis Sclavis et explore d’autres univers totalement différents entre le jazz et la musique contemporaine. En 2022, sortira le disque avec le quartet de Louis Sclavis, « Cadences du monde ».
Une partie de son temps est dédiée à l’enseignement, au CRR de Lyon depuis 2019 et à Saint-Genis Laval où elle encadre un Ensemble Baroque depuis de nombreuses années.

Flore Merlin

Curieuse et enthousiaste, Flore Merlin a le goût de l’exploration du répertoire et du partage de la scène. Chambriste passionnée, elle est membre du trio Nuori et collabore régulièrement avec le violoncelliste Raphaël Jouan, le clarinettiste Lionel Andrey, le Damask Vocal Quartet, la pianiste Anne Le Bozec, la mezzo-soprano Marine Fribourg ainsi que de nombreux autres musiciens reconnus. Elle s’attache à faire connaître à des publics variés les œuvres de compositeurs et compositrices méconnus. Son intérêt pour les questions de notation et d’interprétation musicale a nourri sa pratique du pianoforte. Diplômée des conservatoires de Clermont-Ferrand (classe de Philippe Marty), Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Paris-CNSMDP, Helsinki et Bruxelles en piano, écriture, musique de chambre, pianoforte, accompagnement vocal et direction de chant, elle a étudié avec de nombreux artistes influents, dont Hortense Cartier-Bresson, Alain Planès et Tuija Hakkila.

Eric Francalanza

Agrégé de lettres modernes, Eric Francalanza s’est spécialisé dans la littérature française du XVIIIe siècle. Il est actuellement Professeur à l’Université de Brest, où il a notamment dirigé le Centre d’Etude des Correspondances. Il a soutenu une thèse de doctorat sur un critique littéraire de la seconde moitié du XVIIIe siècle dont l’influence fut considérable (Jean-Baptiste-Antoine Suard journaliste des Lumières, Paris, Champion, 2002). Ce travail l’a conduit en 2006 à présenter en Sorbonne une habilitation à diriger les recherches consacrée aux rapports entre critique littéraire et sociabilité de la fin de l’Ancien Régime au Romantisme. Dans ce cadre, il a édité la Correspondance littéraire de Suard avec le margrave de Bayreuth (Paris, Honoré Champion, 2010) et publié de nombreux articles et ouvrages, parmi lesquels on peut mentionner Le Préromantisme, une esthétique du décalage (Paris, Eurédit, 2006).

Daniel Cuiller, violon

Violoniste de formation, Daniel CUILLER dirige Stradivaria, Ensemble baroque de Nantes, depuis sa création en 1987.
Une trentaine d’enregistrements vont porter au premier plan ses projets consacrés à l’interprétation sur instruments anciens, salués par la critique spécialisée (Corrette, Corelli, Fontana, Leclair, Pergolèse, Couperin, Telemann …)
Sa carrière de professeur le conduit à enseigner à Nantes, à Paris, ainsi qu’à Prague, aux Rencontres de l’Escorial et à l’Académie Internationale de Sablé (de 1992 à 2002) et à animer des master-classes (Rome, Montréal, Calcutta, Taïwan, Pékin, Tokyo (C.C.F.).
Avec l’ensemble Arion de Montréal, il dirige la musique de ballet de Jean-Féry Rebel chez Early Music, et obtient le Prix Opus du meilleur concert et meilleur disque de l’année 2006 au Québec.
Ses nombreuses réalisations font suite aux recherches effectuées sur les répertoires français, au cœur de ses travaux de musicien.
Citons, entre autres, « Pirame et Thisbé », de Rebel et Francoeur (Angers Nantes Opéra-2007), l’écriture des musiques de « Galantes Scènes » (A.N.O. & Bruxelles /2010-2011), le «Te Deum » d’Henry Madin, à la Chapelle Royale de Versailles, qui obtient les Choc de Classica, Clic de Classic News et « ffff » de Télérama dès sa sortie en 2016, les « Te Deum » de Blanchard et Blamont avec Château-Versailles Spectacles (2018).
Il vient d’enregistrer un disque de Sonates pour clavecin et violon intitulé « La Favorite », à sortir chez Mirare à l’automne 2022.
Madame Françoise Nyssen, ministre de la Culture, l’a fait « Chevalier des Arts et Lettres » en 2018.

La Compagnie Divertimenty

Depuis 2006, Divertimenty propose des spectacles vivants et des actions autour de la culture de la danse au XVIIIe siècle. Les créations sont nourries de recherches théoriques et pratiques actuelles afin d’ancrer l’aspect contemporain de la nouvelle génération baroque qu’incarne la compagnie.

Distribution :
Guillaume Jablonka, chorégraphe, interprète et conférencier
Irène Feste, danseuse interprète
Carmen Brown, comédienne

Causerie illustrée : Faust à Dinard…

Faust à Dinard…

Causerie de Jean-Yves Tadié
Avec la participation de :
Fiona McGown, mezzo-soprano – Aymeric Biesemans, baryton – Sarah Jegou-Sageman, violon – Théo Führer, clarinette – Hélène Déchin & Emmanuel Mercier, piano

En 1940, quand le bruit se répand que le gouvernement français pourrait quitter la capitale, Paul Valéry décide de partir pour Dinard avec sa famille, le 23 mai. Ce n’est qu’au début du mois d’août qu’il commence à écrire son Faust. La tentation de se mesurer à l’ampleur de ce projet avait plus d’une fois caressé son esprit mais jusqu’ici, il en était demeuré « aux hésitations et à la crainte d’un travail qu’il fallait considérer comme immense et redoutable. »

Le 30 avril 1932, à l’occasion de la commémoration du centenaire de la mort de Goethe, Valéry, grand admirateur du poète, prononce un discours en Sorbonne en son honneur. Il voit en lui l’incarnation d’un nouvel humanisme et universalisme, seules garanties d’un nouvel ordre européen.

Valéry décide donc d’écrire un Faust moderne, de le faire réapparaître au monde mais drapé dans un manteau moderne, cette fois dans un décor paisible et pose les questions : Que sont devenus la connaissance, l’amour, la morale et Dieu ?

Le Faust de Valéry écrit ses mémoires : « Ce que j’ai fait, ce que j’ai voulu faire, ce que j’aurais pu faire sont à l’état d’idées également vivantes en moi ; et je me trouve également capable de toutes les aventures que ma mémoire me représente ou que mes biographes me prêtent si généreusement. »

Faust devient un prince des Idées quand soudain un élégant Méphistophélès fait irruption entre Faust et Lust sa secrétaire…

Or la place que Méphistophélès occupait dans le monde a changé…

Concert 2 : Marguerite

Concert 2 : Marguerite

Marie-Josèphe Jude, piano
Fiona McGown, mezzo-soprano
Sarah Jegou-Sageman, violon
Théo Führer, clarinette

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)

Mignon, 75 Nº 1 (J. W. von Goethe)

Kennst du das Land…. [Connais-tu le pays]
Premier des six chants avec accompagnement de piano, Op.75
Composés en 1809 et dédiés à la princesse Caroline von Kinsky

Franz SCHUBERT (1797-1828)

Gretchen am Spinnrade Op.2, D.118 [Marguerite au rouet]
Gretchens Bitte D564 [La complainte de Marguerite]

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)

Sonate pour piano, dite « La Tempête », Op31 n°2 en ré mineur

Largo-Allegro
Adagio
Allegretto

Louis SPOHR (1784-1859)

Meine Ruh ist hin

Richard WAGNER (1813-1883)

Meine Ruh ist hin

Robert SCHUMMAN (1810-1856)

Ach, neige, Du Schmerzenreiche

Carl LOEWE (1796-1869)

Ach, neige, Du Schmerzenreiche

Hugo WOLF (1860-1903)

Ach, neige, Du Schmerzenreiche [Oh, incline Mère des douleurs…]  

Richard WAGNER (1813-1883)

Ach, neige, Du Schmerzenreiche, Melodram’

Hans SOMMER (1837-1922)

Ach, neige, Du Schmerzenreiche

Giuseppe VERDI (1813-1901)

Deh Pietoso oh addolorata

Igor STRAVINSKY (1882-1971)

L’histoire du soldat
Suite tirée du mimodrame et arrangée par le compositeur pour piano, clarinette et violon sur un texte de Charles-Ferdinand Ramuz
Un soldat pauvre vend son âme (représentée par le violon) au Diable contre un livre qui permet de prédire l’avenir…

1. Marche du soldat
2. Le violon du soldat
3. Petit concert
4. Tango / Valse / Ragtime
5. Danse du diable

Aymeric Biesemans, baryton

Jeune baryton Quimpérois de vingt-quatre ans. Il commence le chant à l’âge de quinze ans et s’éprend rapidement de ce mode d’expression permettant d’extérioriser et de partager sa sensibilité à travers un langage universel.

En 2018, il intègre le CNSM de PARIS. Il s’y découvre une passion pour le répertoire allemand grâce au cours de Stephan Genz sur l’interprétation de cette musique, d’un projet autour des Knaben Wunderhorn de Mahler et d’un travail de musique de chambre sur les Goethe Lieder de Wolf dans la classe d’Anne Le Bozec. Son timbre chaleureux et puissant lui offre une aisance pour ce répertoire.

Parmi les rôles interprétés, on peut citer Sarastro dans Les Mystères d’Isis de Lachnith, Morales dans Carmen de Bizet et Pandolphe dans Cendrillon de Massenet. Arrivé finaliste pour le concours Opéra jeunes Espoirs—Raymond Duffaud 2019 et qu’il vient d’entrer dans la nouvelle promotion 5G de l’Opéra Studio Opera Fuoco.

Fiona McGown, mezzo-soprano

« Une voix souple conduite avec élégance et habileté » (Olyrix)
« Le timbre chaud et riche de Fiona McGown fait des merveilles, avec un vibrato ample et expressif sans jamais être opulent, et surtout une diction nette et précise – on entend la poésie ! » (ComposHer)

Fiona McGown commence le chant à 12 ans sur la scène de l’Opéra Bastille au sein du Chœur d’enfants de l’Opéra de Paris. Après une exigeante formation à la Maîtrise de Radio France et une Licence de Lettres et Arts à Paris VII, elle sort diplômée de la Musikhochschule de Leipzig et du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2017.
Depuis, on a pu l’entendre à la Philharmonie de Paris avec l’Orchestre de Paris pour un hommage à Leonard Bernstein, à l’Opéra de Lille et de Rennes dans Le Nain de Zemlinsky, dans le Pierrot Lunaire de Schoenberg au Théâtre de l’Athénée, en tournée en Inde avec Le Poème Harmonique, au Palazzetto Bru Zane à Venise ainsi qu’à l’Auditorium du Musée du Louvre dans Pulcinella de Stravinsky.

Au cours de la dernière saison, Fiona chante les rôles de Thétys et Victoire dans La Finta Pazza de Sacrati à l’Opéra de Dijon, à l’Opéra Royal de Versailles et au Victoria Hall de Genève (dm : Leonardo Garcia Alarcon / ms : Jean-Yves Ruf). Elle est ensuite Flerida dans Erismena de Cavalli au Grand Théâtre de Luxembourg (dm : Leonardo Garcia Alarcon / ms : Jean Bellorini). Lors de l’édition 2019 du Festival Lyrique d’Aix-en-Provence, Fiona prend part à la mise en scène très remarquée de Romeo Castellucci du Requiem de Mozart.

Elle forme un duo avec la pianiste Célia Oneto Bensaid (Grand Prix du Xème Concours International de mélodie et lied de Gordes) et est régulièrement invitée par le pianiste Adam Laloum à se joindre auprès des instrumentistes les plus brillants de sa génération lors du Festival des Pages Musicales de Lagrasse. Dédicataire et créatrice de plusieurs pièces de la jeune compositrice Camille Pépin, elle chante « Chamber Music » dans un disque paru en février 2019 chez NoMadMusic encensé par la presse (Libération, Le Figaro, France Musique, FFF Télérama, « Choc de l’année » Classica).

Pour commencer l’année 2020, Fiona se fait remarquer en chantant le rôle d’Orphée à l’Opérade Rouen-Normandie dans Orphée et Eurydice de Gluck. Elle interprète ensuite le rôle de Cybèle dans Atys de Lully à Prague sous la direction d’Alexis Kossenko.
Au sortir du confinement, Fiona passe un mois à Aix-en-Provence pour les répétitions d’Innocence, le nouvel opéra de Kaija Saariaho, sous la direction de Susanna Mälkki et la mise en scène de Simon Stone, création qui aura lieu lors de l’édition 2021 du Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence.