Concert-lecture : « Je ne suis pas sainte, quoi qu’on dise ! »
Lecture musicale du journal intime de George Sand lu, par Marie-Christine Barrault, accompagnée au piano par Jacqueline Bourgès-Maunoury. Choix de textes par Aude de Tocqueville
Il y a près de deux cents ans, les romans de George Sand (1804-1876) passionnaient le public, mais sa vie de femme ouvertement indépendante choquait une société pétrie de morale et de conformisme. Aujourd’hui, on ne lit plus guère ses romans mais on reste subjugué par la modernité de ses écrits intimes. Rêveuse et imaginative, généreuse et indomptable, touchante de franchise et d’honnêteté, cette amoureuse passionnée traverse les joies et les épreuves avec le même goût du bonheur qu’elle définissait comme l’acceptation de la vie, quelle qu’elle soit.
Publié pour la première fois en 1924 par sa petite-fille, Aurore Sand, ce qui reste de son journal intime (des fragments retrouvés par un collectionneur et qui auraient été conservés par Ursule, l’amie d’enfance de G. Sand) débute par un moment particulièrement douloureux de sa liaison avec Alfred de Musset.
L’indépendance avait un prix : George Sand souffrit, travailla comme une acharnée, mais elle aima : Vivre, que c’est doux! Que c’est bon malgré les chagrins, les maris, l’ennui, les dettes, les cancans… Vivre c’est enivrant! Aimer et être aimé, c’est le bonheur! C’est le ciel! (1831).
Un voyage littéraire et musical, en compagnie de :
Chopin : Nocturnes op.9 n° 2 et op.27 n° 2, Préludes op. 28 et n° 4, 7 et 8, Valse op. 64 n°1
Liszt : Rêve d’amour nocturne n° 3
Schubert-Liszt : Erlkönig, extrait
Beethoven-Liszt : Pastorale andante de la Symphonie op. 68 n°. 6 en fa majeur.
Schubert : Ständchen, extrait
Pauline Viardot : Mazourke